lunes, 17 de mayo de 2010

2008: 58 équidés sauvés/ 9 naissances.1ère partie


Nous avons commencé la « récolte » très tôt…en janvier, (une autre année prolifique) avec les mêmes agents de Seprona de V…., on pourrait croire que nous avions un pacte de collaboration avec eux et bien non ! Ils sont très actifs dans cette zone et vont tout droit au problème.



Un groupe de chevaux chez Melchor.


Comme cela arrive régulièrement, ils nous ont appelés pour nous prévenir que dans la localité de P…un homme avait chez lui 16 équidés, 7 poulains, 2 poneys, 2 ânesses, 4 juments dont deux enceintes, 20 chiens dans un très mauvais état, 3 chèvres et un cochon.

Vers la fin de la première semaine de février, nous nous sommes mis en route. Comme il s’agissait d’une saisie qui comprenait des chiens mais aussi d’autres animaux, la presse a été mise au courant. Il y avait d’ailleurs des reporters de « Tele 5 », de « España Directo » et d’un journal de Tarragone ainsi que des volontaires qui malgré leur bonne volonté, nous ont rendu la tâche difficile.


Un exemple de l’état dans lequel se trouvaient les pieds de plusieurs

d’entre eux.


Sincèrement, cela a été assez chaotique. Il y avait tellement de personnes tournant en rond, que le travail a été pénible. De plus, les camions étaient si grands qu’ils ne pouvaient pas s’approcher de la maison car le chemin qui y conduisait était étroit et les arbres le bordant ne permettaient pas le passage. Il a donc fallu emmener les animaux en marchant presque un kilomètre… Ces derniers n’étaient pas aussi tranquilles que ceux recueillis près de M…. (toujours avec l’aide de Seprona V.) Un des poulains, UNIKO, s’est échappé trois fois alors qu’on essayait de le faire monter dans le camion, pour repartir au galop chez lui.


Violet, une pouliche squelettique.


Finalement, après de longues heures nous avons pu finir la première partie de travail. Moi, pour ne pas changer, j’avais pris l’appareil photo, mais à peine arrivée je l’ai laissé au cou d’un brigadier et je l’ai complètement oublié jusqu'à ce qu’il me le rende quelques heures après quand nous sommes partis. Tout ça pour dire qu’au niveau des photos, nous avons seulement celles prises par un des bénévoles de la Fondation Altarriba...

Trois poulains et deux poneys ont été accueillis provisoirement chez « Masía Garrofet » jusqu'à ce qu’on puisse les castrer. Ils y sont restés jusqu'à être adoptés.


La crinière des plus petits pleine de champignons et de teignes.


Les autres juments, poneys et poulains sont allés chez « Melchor ». Tous ont été adoptés sauf Bambú, Amapola y Mirla (cette jugement adorable a eu quelques « amoureux », il est donc probable qu’elle sorte d’ici peu). Mirla avait été adoptée le jour même de la saisie pour changer un peu plus tard de propriétaires quand ils se sont rendu compte qu’elle était enceinte. Le poulain est né mais suite au divorce de ses deuxièmes adoptants (responsables de leur malnutrition) nous les avons récupérés une autre fois. La dénutrition est responsable d’une malformation au niveau des mains dont souffre maintenant le petit FABEL.


Quelque temps plus tard, MELISSA vit sa grossesse avec tranquillité.


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En mars, une volontaire a appelé pour nous prévenir qu’un mulet (CHARLIE) d’une localité du « Maresme » tirait un chariot excessivement lourd avec des barbelés en guise d’harnais.


Etat de Manolo quand il est arrivé chez Lesley Ann


Il était vraiment mal en point, aveugle, affaibli, souffrant d’importantes blessures. Des volontaires l’ont acheté pour ensuite nous le confier et lui sauver la vie.

Ce fut chez Lesley (le paradis des ânes et des mulets) ou il partagea des carottes et des soins avec beaucoup d’autres durant les derniers moments de sa vie. Une chose est sûre, il y était heureux.
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ROMANI nous est arrivé de Lleida, saisi par des agents ruraux de la zone. Il avait les sabots totalement déformés par l’inattention de ses maîtres. Romani est apparu dans les journaux locaux. Après avoir un peu récupéré, il est parti paître chez Irma et partager des moments de vie avec Calitja, Harco y Patufet. (Romani aura son propre texte).

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Dans une zone près du refuge, et une semaine après que soit arrivé Romaní, ont été accueillis PATUFET (poney) et FARINELLI (âne).


FARINELLI pour son “bell canto”


PATUFET et un ami chez Irma.

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Une semaine plus tard est venue Malinche, originaire d’un village près d’Igualada. Cela s’est passé comme dans un film, une fourgonnette est arrivée, les portes se sont ouvertes et le poney lâché au milieu d’une petite place… Elle y est restée un moment, désorientée, jusqu'à ce que la police locale vienne la chercher et nous appeler. L’arrivée de Malinche s’est donc passée comme dans un film de gangsters.


MALINCHE dans sa zone au Refuge.

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Nous a rejoint ensuite : Collserola. Une célébrité puisqu'elle était dans tous les journaux. Elle se promenait dans le cimetière du même nom, mangeant de l’herbe et des fleurs et n’était donc pas dénutrie.




Elle avait cependant de vilaines blessures sur les mains, qui pouvaient être dues au fait d’avoir été « menottée ».



Elle guérit peu à peu grâce aux soins de Leonor et le changement fréquent des bandes qui couvraient ses lésions profondes. Elle fut adoptée par Aleida.


COLLSEROLA avant son départ.



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