12- Année 2006: 17 équidés sauvés.

Année particulière pour le sauvetage en E…., le jour ou Rocío Jurado est morte… Ce jour-là, toutes mes collègues étaient occupées, j’y suis donc allée seule.

Après être allé en reconnaissance sur les lieux avec SEPRONA, d’avoir vu les animaux, (deux poulains (le troisième était mort dans un coin), deux poneys et une ânesse) et après avoir signé le compte-rendu, Les Agents sont rentrés au siège s’occuper de la paperasserie. Je suis donc resté là-bas, par une très chaude journée de juin, à même le sol, à attendre qu’arrivent les personnes chargées du transport. J’avais un petit couteau, et je plaisantai avec J.A. et A. sur le fait que si jamais le propriétaire apparaissait pour m’attaquer, je devrais chercher un bâton car ce n’était pas avec ce canif que je serais capable de me défendre !

Ce fut 4 heures avec pour seule compagnie un des poulains, une merveille d’animal de robe noire, et qui loin d’être peureux comme les autres, ne m’a pas quitté durant toutes ces heures passées à attendre le transport. J’ai cherché un peu d’abris en ouvrant la porte d’une vieille remorque et en m’y asseyant, ce qui m’a d’ailleurs valu une attaque de puces, pendant que CHULO appuyait sa tête entre mes jambes pour que je le caresse un moment.

le squelette poulain

Autant de temps m’a permit de réparer une cage pour pouvoir y transporter une petite chienne pleine de tiques et de puces, souffrant d’une anémie si importante que nous avons pensé qu’elle ne s’en sortirait pas. La cage c’était pour la maintenir tranquille et empêcher les « bestioles » de s’étendre. C’était impressionnant de voir ces espèces de « grappe » de parasites qui pendaient d’une chienne aussi petite. Malgré tout elle se maintenait à côté comme si elle espérait un peu d’attention. Il y avait aussi un adorable petit cabot noir, malade, mais il n’y a avait aucun moyen de le toucher ni de l’emporter avec nous.

"CHIPI" dans sa cage
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Mention spéciale aussi pour la réquisition de G…, en Llobregat, ou nous avions déjà été 3 ou 4 fois à la suite de plaintes. Pour diverses raisons nous n’avions jamais pu faire quoique ce soit quand, enfin, le moment de pouvoir les ramener est arrivé.

Equestrian Image

Nous avons pu le faire grâce à la collaboration de la Police Locale et l’aide particulière de SEPRONA de Sant Vicens. 4 chevaux : deux chevaux pie et une jument avec son poulain.

Cela a surtout été une opération très rapide, car ils nous ont appelés vers 10 heures un samedi matin, et à 11h30 nous étions là-bas avec Elizabeth en courant dans ce vaste enclos derrière les chevaux qui se résistaient à monter dans les remorques.

En regardant les photos, vous verrez que leurs crinières étaient rigides à cause de la quantité de petits arbustes épineux qui y étaient accroché. Cela formait une espèce de plaque rigide dont le poids était considérable.

On a donc du leur raser la crinière et leur couper la queue.

Coiffeur pour des jumeaux
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Quelque chose d’original : La réquisition d’un cheval : TITÁN, avec l’aide de la Police de R…province de Barcelone. En arrivant nous avons trouvé dans une rue les voitures de la police entourant le « terrible malfaiteur ». Blague à part, il est difficile qu’un cheval se mette à galoper à travers la ville… difficile et dangereux.

Ce cheval, un individu l’avait « menotté » c'est-à-dire qu’il lui avait attaché les deux jambes, dans un parking à camions et autobus et en se libérant il avait décidé d’aller chercher un peu de nourriture et de contact humain.

Les agents de la police locale s’intéressent à « JYMMY », c’est comme ça qu’ils l’ont baptisé, quand approchent les fêtes de noël.

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Un mois après on nous a appelés pour aller chercher à Girone un groupe de 6 chevaux et poulains, ce qui fut un véritable défi vu l’endroit ou s’est réalisé la réquisition. On est arrivé a 5h30 du matin afin d’être tranquille, mais le quartier était déjà rempli de gens prenant l’air. Ce fut très tendu et dangereux, avec des menaces du genre : « Tirer-leurs dessus », et ce même si nous étions entourés de la Police Catalane et de la Police Locale. Cela nous a pris du temps pour ramener les chevaux au milieu de cette foule agressive et en colère.

Cependant nous savions que les chevaux seraient remis à leurs maitres, ce fut comme un avertissement de la part de la mairie pour que ces messieurs les retirent du quartier ou ils se trouvaient et qu’ils cessent d’utiliser les champs municipaux comme les leurs.

Nous avons pris des risques pour rien…mais cela nous a servi d’expérience !

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Sont arrivés aussi : BESSÚ, BIANKA Y ODÍN.

BIANKA au Refuge