lunes, 2 de febrero de 2009

INKA – Plus jamais

Le 8 novembre 2006, nous avons reçu un appel du SEPRONA (Service de Protection de la Nature) nous informant qu´il y avait un cheval en très mauvais état dans la commune de Piera. Le caractère urgent de l´appel nous étonna car ils ne nous appellent pas souvent et encore moins pour une intervention immédiate. Nous avons donc contacté un transporteur et celui-ci se mit en route tout de suite pour aller chercher l´animal en question. Nous avions déjà appris la mauvaise nouvelle par téléphone, il s´agissait d´une jument présentant un degré extrême de dénutrition et ne pouvant pas poser l´un des postérieurs. Craignant le pire, nous avons demandé au vétérinaire d´être présent quand la jument arriverait. Nos craintes furent malheureusement confirmées.


La jument, une jolie bête de 6 ans seulement, avait une double fracture de la patte arrière droite. C´était certainement une fracture ouverte qui, faute de soins, s´était mal remise et avait provoqué une terrible infection.

Cela nous donne une idée de la souffrance endurée par cette pauvre bête durant tout ce temps. Elle était enfermée, sans nourriture dans un paddock entouré d´herbe qu´elle ne pouvait pas atteindre… La seule eau à sa disposition était celle des flaques (quand il pleuvait). Les photos parlent d´elles-mêmes et nous remplissent le cœur de rage.

Quel crime avait-elle donc commis pour être ainsi condamnée à ce terrible sort ?

Je ne vais pas vous dire à quoi je condamnerais le propriétaire si j´en avais la possibilité. Ce ne serait pas très beau à entendre comme vous pouvez l´imaginer…

Nous n´avons rien pu faire pour Inka - c´est le nom qui était inscrit sur ses papiers (sur lesquels ne figurait qu´un vaccin à l´âge de 6 mois…) - si ce n´est lui donner une petite poignée d´alfalfa, et la laisser renifler l´herbe du chemin. La piqûre libératrice fit rapidement effet et la soulagea pour toujours des souffrances physiques, de la faim, de la soif, de la solitude…


Vous qui nous lisez et êtes amis des chevaux, nous vous prions de dénoncer les cas de mauvais traitements, de négligence, d´abandon, d´abus que vous rencontrez en vous dirigeant au Seprona, à la police, aux mairies, à Ade-Fondation Altarriba même de façon anonyme parce que des cas comme celui-là ne doivent jamais se répéter. C´est impossible que personne ne les voit et nous préférons faire une visite inutile que d´arriver trop tard.

Ne croyez pas que ce soient des cas exceptionnels, ils sont beaucoup plus nombreux que vous ne pouvez le penser.


Il existe une loi sur la Protection des Animaux très avancée, aidez-nous à ce qu´elle serve à quelque chose.



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